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Chers amis, chères
amies.
J’étais à Nice le soir de l’innommable massacre.
Je devais chanter à Vence le
lendemain..
Les festivités ont été annulées.
Personne n’avait le cœur à
chanter.
Mes mots d’amour, de paix et d’évasion
se seraient étranglés au fond de ma gorge.
Comme vous, je suis abattu,
anéanti, impuissant dans ma peau d’être humain.
Et pourtant, plus que jamais,
il va falloir rester solidaires et responsables
les uns des autres du moral de chacun.
Ravivons notre amour pour les
autres , clamons notre confiance et notre espoir
dans les autres. Nous sommes tous l’autre de
l’un . Mais ensemble nous sommes l’humanité. La
famille. Nous ne sommes nous-mêmes que dans
notre humanité. Il faudra bien que ceux qui nous
veulent du mal comprennent qu’ils ne pourront
pas détruire nos rêves, puisque déjà nous rêvons
qu’ils puissent s’humaniser, eux les
inhumains…et nos rêves se transmettent et nous
font vivre. Nos rêves sont notre liberté.
Pauvres victimes innocentes.
Souhaitons bien du courage à leurs proches
meurtris qui leur survivent vaille que
vaille…marqués au fer du malheur à jamais.
Salvatore Adamo.
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